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FAQ
On ne s’improvise pas apiculteur au lendemain d’une émission TV où l’on parle de la disparition des abeilles. C’est d’abord une « vocation » et avoir une sensibilité à l’écologie. On a pratiquement tous dans notre entourage quelqu’un qui pratique l’apiculture. C’est en côtoyant cette relation que l’on se découvre une passion pour ce hobby. Il est important de prendre la peine de lire des ouvrages apicoles pour se rendre compte du temps qu’il faut y consacrer.
Il n’existe pas de prescription légale, sauf qu’il faut respecter une distance d’une dizaine de mètres avec l’axe d’une route classée. Dans les zones résidentielles, il serait inopportun de poser des ruches. L’idéal serait de s’arranger avec un exploitant agricole ou un propriétaire de terrain, en bordure de forêt, afin d’y installer son rucher.
À notre connaissance, chaque canton romand, par ses écoles cantonales d’agriculture, organise chaque année des cours de formation apicole pour débutants. Ces cours suivent chaque mois l’évolution d’un rucher, du printemps à l’hiver. Ce sont des conseillers apicoles qui se chargent de cette formation dans chaque district.
En apiculture, l’adage dit qu’il n’y a pas de calendrier. Ce sont les conditions météo qui dictent la marche à suivre. L’idéale pour entreprendre la première visite c’est d’avoir au moins 18 degrés depuis quelques jours. Une température insuffisante provoquerait un refroidissement de la ruche, énerverait les abeilles et engendrerait piqûres et désagréments pour la suite de la saison.
Il faut approcher la ruche avec l’enfumoir dirigé vers l’entrée et donner deux ou trois bouffées de fumée pour annoncer notre venue. Une fois levés le toit et l’isolation, il est de tradition de frapper quelques petits coups sur la planche couvre-cadres pour que les abeilles ne soient pas surprises par la brusque luminosité au moment du décollement dudit couvre-cadres.
Il faut d’abord apprécier la quantité d’abeilles à l’intérieur de la ruche. Ensuite, il faut s’assurer de la présence de la reine, soit en la voyant soit en contrôlant la présence de ponte fraiche. Surveiller également la juste quantité de nourriture. Et finalement, observer attentivement les couvre-fonds pour y déceler la chute éventuelle de varroas.
Tout d’abord, il s’agit d’insérer un cadre à mâles (un cadre de hausse bâti simplement glissé dans la ruche avec pour but la construction sauvage de cellules à mâles.) Un autre moyen de lutte est le flash formique qui consiste à verser 25 à 30 ml d’acide formique à 70% sur une éponge que l’on glissera au milieu du couvre-fond dans le tiroir. Il faut laisser agir le produit 48h et compter les varroas éliminés. Dès la présence de 30 varroas, il faut renouveler le traitement.
Lorsque la colonie a atteint 7 à 8 cadres de couvain il faut impérativement observer la présence éventuelle de cellules royales. Celles-ci se trouvent en principe sur les côtés des rayons ou sous le bas du cadre. Une fois ces observations assurées, la pose de la hausse avec la grille à reine est réalisable. Par contre, si l’on observe de 1 à 3 cellules royales en plein milieu d’un cadre, il s’agit d’un renouvellement naturel de la reine (Il faut laisser cette volonté de la colonie, procédant à un changement de reine sans rupture de ponte ; c’est la seule période durant laquelle on peut trouver deux reines (mère et fille) dans la même ruche). La pose de la hausse et de la grille est quand même possible.
Une manière ancestrale est de prendre, au mois de mai, deux cadres de couvain avec la reine dans une colonie forte de 7 à 8 cadres de couvain, ainsi qu’un cadre de provisions et de les disposer dans une ruchette entre deux partitions. 48h à la cave suffisent à désorienter les abeilles. On peut aussi déplacer le nucléi fraichement formé à plus de 4km et de le ramener au rucher un mois plus tard. Il est également possible de faire la même chose au mois de juin (avec 3 cadres de couvain) et au mois de juillet (avec 4 cadres de couvain). Il suffit alors de les développer en leur donnant, au départ, des cadres déjà bâtis, ensuite des cires gaufrées.
La souche restant orpheline va, dès les premières heures d’orphelinage, fabriquer des cellules royales pour se remérer. La colonie peut faire entre 10 et 30 cellules royales. La première reine qui nait va éliminer toutes ses rivales.
Une autre méthode consiste à utiliser toutes les abeilles contenues dans les hausses, au moment de la récolte et de les inciter à descendre dans un nouveau corps de ruche avec une cire gaufrée + 1 reine en cage. Trois hausses sont nécessaires pour faire un bon nucléi après la récolte de miel.